Suore di San Giuseppe
Benvenuti nel sito ufficiale delle suore di San Giuseppe della congregazione di Aosta
IN PRIMA PAGINA
Douceur d'appartenir à la
Sœur Cristina Razanatahina (Publié le 08/05/2024)
La formation, reçue à Loano du 25 au 28 avril 2024, intitulée : « VIN NOUVEAU DANS DES outres neuves », m'aide à renouveler ma vie religieuse, à la vivre avec plus de générosité, avec plus de joie... Je remercie le Seigneur et la Congrégation qui m'a permis de participer.
Je renouvelle ainsi mon vœu d'obéissance avec plus de conviction, me remettant entièrement entre les mains de Dieu, comme Jésus dans celles du Père. Je renouvelle mon vœu de chasteté, souhaitant avoir un cœur assez grand pour embrasser avec discernement, comme l'a mentionné l'orateur Don Gianluca Zurra, les multiples relations qui composent la vie humaine et je renouvelle mon vœu de pauvreté qui m'encourage à aider mon cher prochain, en particulier les personnes seules et souffrantes, de manière désintéressée et libre.
Enfin, je voudrais dire que les trois jours de formation à Loano ont été pour moi une belle opportunité de partage et de dialogue qui m'a fait profiter de la douceur d'appartenir à la "Famille du Petit Dessein”
Filippo Jeannin (Créé le 05/05/2024)
L’amour est la clef, la seule, l’unique, qui ouvre toutes les portes. Pas seulement des cœurs, mais de la vie, de la joie parfaite. Jésus nous en donne la recette : son commandement "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés" qui résume, assume tous les autres. S’il n’en fallait garder qu’un, ce serait celui-là.
Jésus présente l’amour comme un cercle vertueux : Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Le Père aime le Fils. Le Fils nous aime de cet amour. Nous demeurons dans son amour en nous aimant les uns les autres, comme il nous a aimés, c’est-à-dire de l’amour de Dieu lui-même. Sommes-nous prêts à nous laisser aimer ainsi ?
Nous chantons l’amour de Dieu mais en vivons-nous ? Y croyons-nous ? Est-il aussi simple de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés ? Pourquoi n’y arrivons-nous pas ? Peut-être à cause de nos calculs, nos intérêts, notre égoïsme, nos petits chantages qui nous empêchent d’aimer librement.
Mais aussi, parce qu’aimer, c’est d’abord recevoir et non pas prendre. Aimer, c’est entrer en communion, dans le respect de chacun, non pas en fusion-absorption. Apprendre à vivre dans une communion qui n’oppose plus le maître au serviteur, le Père au Fils, Dieu à l’homme, le grand au petit, le fort au faible… mais qui les réunit dans une vraie relation d’amitié, juste, équilibrée. Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis. L’amour seul met fin à la guerre, à la jalousie, à la concupiscence, à tous nos freins à l’amour.
Demeurez dans mon amour : laissons résonner cette invitation pressante de Jésus.
Se laisser tailler
Federico Parise SJ (Créé le 04/05/2024)
Dans la Bible, l'une des images qui désigne Israël est celle de la vigne ; propriété du Seigneur et dont il prend soin avec amour. Elle ne pousse pas toujours de manière luxuriante : Israël ne respecte pas le pacte de l'Alliance, c'est-à-dire qu'il n'écoute pas la parole de Dieu. Jésus reprend cette image et remplace la vigne : l'Alliance a été un demi-échec, nous avons besoin de quelqu'un qui est capable d'écouter en profondeur la Parole de Dieu et qui peut s'offrir entièrement : Jésus.
Notre être “sarment” n'est pas une humiliation, mais plutôt le signe d'un grand réalisme : nous avons besoin de nous appuyer sur quelqu'un qui nous ouvre la voie et nous donne l'exemple.
Le seul personnage qui reste le même est l’agriculteur, le Seigneur, qui est celui qui prend soin de la vigne et de ses sarments, en éliminant si nécessaire les pointes sèches. Cette action peut paraître radicale si nous nous la référons à nous-mêmes, mais si nous y regardons attentivement, c'est une bonne nouvelle : le Seigneur est le seul qui a l'autorité de le faire, et, s'il le fait, il le fait avec une parole qui a le goût de la consolation, de la vie et de l'espoir. Il y a bien d'autres mots dans notre vie qui prétendent nous changer, nous améliorer, mais ils nous amènent à nous pencher vers nous-mêmes, vers notre image, vers ce que les autres pensent de nous, vers ce qu'une certaine culture ou société exige de nous socialement. notre travail... ils ont certainement une saveur différente.
Ce n'est qu'en étant avec Jésus et en nous sentant comme ses enfants que nous pouvons changer quelque chose.
« La caravane de la vie consacrée ».
Soeur Zoéline Ravelonjanahary (Créé le 20/04/2024)
Nous sommes encore dans la période de Pâques, c'est pourquoi je vous souhaite avec joie : "Joyeuses Pâques". Que le Christ ressuscité, qui continue de se manifester à ses disciples et qui encourage les Apôtres à annoncer la bonne nouvelle par ses apparitions, soit notre modèle et notre force. Alléluia!!!
Comme promis et avec grand plaisir, je partage avec vous l'expérience que j'ai vécue avec les religieux lors de « La caravane de la vie consacrée »
Le diocèse de Grand Bassam est la porte d'entrée de l'évangélisation et de la foi catholique en Côte d'Ivoire. L'année dernière, on a célébré le 125ème anniversaire de l'arrivée des premiers chrétiens. L'activité missionnaire, tant souhaitée par notre Evêque, Monseigneur AHOUA Raymond, vise à promouvoir l'évangélisation et la vie consacrée. C'est pourquoi il consacre chaque année le mois de février à l'enseignement de la catéchèse sur la vie consacrée et la confie aux religieux pour qu'elle grandisse et s'épanouisse dans son diocèse.
L'Union Religieuse du Diocèse de Grand Bassam « UDRGB » organise donc, chaque année, l'activité missionnaire baptisée : « La caravane de la vie consacrée ».
Pourquoi s'appelle-t-elle « caravane » ? Tout simplement parce que c'est une activité qui invite les religieux à sortir... à aller parmi les frères qui n'ont pas encore eu la chance de rencontrer leur Sauveur.
Comment s’organise cet apostolat ?
L'organisateur des œuvres diocésaines choisit une paroisse, de préférence en banlieue, selon le désir du pape François. En cette cinquième année de mission, il a choisi Yaou, une paroisse située à 50 km d'Aboisso, où travaillent deux prêtres diocésains et qui a pour patron le Sacré-Cœur de Jésus.
Nous sommes partis, plein d'enthousiasme, dans un bus... nous étions 13 Congrégations (4 masculines et 9 femminines), nous avons traversé, sur des chemins poussiéreux, des paysages merveilleux, des forêts vierges, d'immenses cultures d'hévéas...
Nous avons été accueillis avec enthousiasme par une population ivoirienne composée d'animistes, de musulmans et de chrétiens qui cohabitent en bonne harmonie avec des groupes d'autres nationalités : Burkinabé, Malais et autres.
C'est la troisième fois que je participe à la "Caravane" et à chaque fois je me sens envahie par une grande ferveur, par une joie inexplicable... C'est une mission passionnante ! Je suis très heureuse et très reconnaissante pour cette belle initiative religieuse et missionnaire. Ces jours-là, je n'ai que de la joie. La joie de rencontrer tant de gens qui n’ont pas encore rencontré ni vu des « personnes consacrées ». Dormir deux nuits à même le sol, marcher à l'exemple de Jésus et des Apôtres aux côtés des malades et des personnes âgées, les écouter et leur parler, sentir leur soif, leurs attentes, ma joie est immense ! Ces jours-là, j'ai eu également l'occasion de découvrir de nouvelles habitudes, coutumes et cultures des différents groupes ethniques et congrégations. C'est une grande richesse (un proverbe malgache dit : « Izay tsy mahay sobika, mahay fatam-bary). (Si chacun fait sa part, l’unité sera sa force).
Surprise! Les enfants étaient étonnés de me voir, c'était la première fois qu'une femme blanche (??) se promenait parmi les noirs au milieu de la brousse ! Ils me suivaient partout et essayaient d’imiter tous mes gestes…
Mais je veux surtout dire que je suis heureuse d'être une « Sœur de Saint Joseph ». Nous sommes missionnaires et nous sommes polyvalents, nous n'avons pas peur d'aller en banlieue, c'est là que nous nous rencontrons et rencontrerons le CHRIST Ressuscité. Travaillons donc pendant que le Seigneur nous donne la possibilité de l’annoncer !
Dans le Pain eucharistique, Dieu se remet entre les mains de l'homme pour le transformer.
Lino Dan SJ (Créé le 16/04/2024)
Faim et soif, mais de quoi ? Le dialogue que Jésus a entamé avec la foule, qui l'a suivi après le signe des pains et des poissons, atteint enfin son essence : qu'est-ce qui satisfait et étanche vraiment la soif de vie ? Bien sûr, il y avait du pain et de l'eau qui étaient nécessaires pour le voyage à travers le désert jusqu'à la terre promise, pour rester en vie, mais c'était un cadeau momentané. Or, en Jésus, le don est définitif et total.
Le Père donne le pain qui est la vie du monde. Évidemment, cette déclaration donne envie à la foule de ce genre de pain. Voici alors la grande annonce de Jésus : « Je suis le pain de vie ». De la vraie vie.
Celui qui est satisfait de lui n’aura plus ni faim ni soif. Jésus est le don total et définitif du Père. En lui nous trouvons enfin ce qui nous permet de vivre pleinement notre relation avec le Père. L'atteindre signifie enfin découvrir qui peut donner plénitude aux désirs les plus profonds de vie, de communion, de découverte d'un Dieu qui se donne et qui est don pour le monde entier, d'un Dieu qui précisément dans le pain eucharistique se met dans le mains de l'homme pour le transformer.
Un Dieu comme celui-ci peut aussi scandaliser, mais c'est la seule façon de dire à l'humanité que son amour est total, que sa proximité est complète, que la relation avec elle ne peut jamais faillir.
Jésus leur souhaite la paix sans les juger ni les réprimander...
Sœur Madeleine Dedoui (Créé le 04/07/2024)
L’un des disciples a renié Jésus, d’autres l’ont abandonné… Au Cénacle, ils ont peur et sont démoralisés. Mais trois jours plus tard, Jésus vient au milieu d’eux et leur souhaite la paix sans les juger ni leur reprocher leurs comportements. Cette salutation est un don gratuit du fruit de Pâques, elle est liée à la personne du Ressuscité et à l’envoi de l’Esprit Saint. Imaginons la joie de ses disciples, cette joie inespérée qui survient quand tout semble sombre ; mais ce n’est pas tout : le Christ souffle sur eux comme Dieu avait insufflé la vie dans les narines d’Adam au jour de la création. Il souffle sur eux cet Esprit de force, un Esprit de vie, l’Esprit qui procède de l’amour entre le Père et le Fils. Cet Esprit fait des Apôtres des garants de l’amour de Dieu et des bâtisseurs de paix et de joie autour d’eux. Oui, en cette fête de la miséricorde, soyons dans la joie car le Christ nous donne notre défenseur.
Avec Marie-Madeleine, entendons-nous appeler par notre nom !
Mère Yvonne Rasoarimalala (Créé le 27/03/2024)
Très chers Sœurs et Frères du Petit Dessein,
« PÂQUES » : la fête de l'amour de Dieu pour nous, la fête de notre salut, la fête la plus importante de notre foi, s’approche... Réjouissons-nous et laissons-nous envahir par la joie : Jésus, notre Dieu, a vaincu la mort… Jésus est vivant!
Avec Marie-Madeleine, entendons-nous appeler par notre nom, savourons la douceur de sa voix et de son regard amoureux sur nous !
Avec les Apôtres au cénacle, libérons-nous des peurs et, confiants en l'avenir, ouvrons notre cœur à la paix intérieure, à l'espérance.
Avec les disciples d'Emmaüs, laissons-nous surprendre par le Ressuscité, qui nous révèle les mystères de sa Parole et du Pain rompu de l'Eucharistie et enflamme nos cœurs pour continuer la route vers des lendemains toujours meilleurs.
Avec mes meilleurs vœux de joyeuses et saintes Pâques, je vous assure de mon souvenir quotidien dans la prière et, confiant en votre précieux soutien, je vous remercie de tout cœur.
Sr Yvonne
Avec un cœur plein de gratitude…
Créé le 23/03/2024
Père Médaille :
« Ma chère fille, il me semble déjà entrevoir notre association, qui en réalité n'est rien, implantée en de nombreux endroits… Dieu veuille qu'elle se répande dans toute l'Église »
On peut dire que la première partie de ce rêve du Père Médaille se réalise si l'on regarde la réalité de Madagascar, où en 1965 cinq Sœurs Italiennes ont commencé leur mission. Aujourd'hui, 19 mars 2024, les Sœurs Malgaches sont 211 et réparties comme suit : 166 servent le cher prochain dans 21 communautés dispersées à travers leur grande île, 27 en Italie, 10 en Côte d'Ivoire, 5 au Burkina Faso et 3 en Roumanie.
Avec un cœur plein de gratitude, nous rendons grâce au Seigneur pour ses merveilles et demandons que « chacune vive avec amour et joie le but de l'appel au Petit Dessein : « Toute à Dieu au service des frères, avec une attention particulière aux plus nécessiteux".
Elles ont fait le choix de mettre, sans calcul, leur vie dans les mains du Seigneur, au service du cher prochain.
Sœur RAHERISOAVOLOLONA Mariette
(Créé le 21/03/24)
Le 02 février 2024 dans la soirée, les neuf novices de la première année ont commencé les exercices spirituels de Saint Ignace. Pendant trente jours, dans une relation très intime avec le Seigneur et accompagnées par Sœur Julia et moi, elles ont réfléchi sur le choix de l’état de vie à entreprendre…
L’endroit où se trouve le noviciat est très calme et beau. Des eucalyptus, des rizières et un joli lac l’entourent et, au loin, on aperçoit la grande ville d’Antananarivo perchée sur sept collines…
Les 30 jours, vécus parfois dans l’allégresse et la paix, parfois dans l’inquiétude et les luttes intérieures, se sont écoulés assez vite et nos neuf jeunes intrépides ont toutes fait le choix de mettre, sans calcul, leur vie dans les mains du Seigneur, au service du cher prochain !
De tout cœur, rendons grâce à Dieu qui continue à réaliser des merveilles dans notre chère famille religieuse et, dans la ligne du chapitre général « d’un seul cœur et une seule âme » continuons notre route vers réalisation de son rêve d’amour sur chacune de nous.
Jésus nous confie également la tâche d'apporter la Bonne Nouvelle.
Sœur Marie Pélagie Razanamiarisoa (Créé le 20/03/24)
C'est avec joie que je voudrais être la porte-parole des Sœurs et des Laïcs du « Petit Design » qui, le dimanche 10 mars 2024 ont participé à la réunion de la Fédération à Turin, pour dire à tous les organisateurs : « Merci, vous nous avez donné l’opportunité de nous enrichir ! »
Le thème abordé par le bibliste CARLO MIGLIETTA : « La participation à l'Église selon la Bible » a immédiatement attiré l'attention et suscité de profonds sentiments de gratitude et de bonheur parmi les participants...
Dieu nous a appelés à une relation profonde avec Lui, il a fait de nous des membres, un corps, de son Fils Jésus.
Être le corps du Christ signifie avoir la même identité, être dans la même union dynamique avec le Père.
Nous sommes tous plénitude du Christ, nouvelle création, membres de la famille de Dieu et nous sommes appelés à annoncer l'Évangile dans le monde, à apporter la joie, à guérir les malades et à consoler les malheureux...
C'est pourquoi chaque jour, nous, laïcs et religieuses du Petit Dessein, devons découvrir et vivre plus profondément notre mission : « Continuer l'œuvre de salut du Christ en étant Un avec Lui et Un avec tout notre cher prochains ».
Jésus nous confie une tâche précise : apporter la Bonne Nouvelle avec amour à tous nos frères, en accordant une attention particulière aux faibles et aux malheureux.
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