Benvenuti nel sito ufficiale delle suore di San Giuseppe della congregazione di Aosta
Le 25 août 2018 au couvent Saint Joseph, Rue Amphithéâtre 4, Aosta, a été un grand jour pour sœur Marisa Zanetti, en effet elle a célébré ses 50 ans de vie religieuse, entourée des sœurs, quelques membres de sa famille, amis et quelques adolescents de la Casa Speranza qui résident désormais en Italie. Un jubilé est toujours une fête émouvante où l’on commémore l’amour de Dieu qui appelle et la réponse de la personne. 50 longues années d’histoire merveilleuse où Marisa a constaté et constate l’amour du Seigneur qui l’accompagne pas à pas. Dieu l’a suivie depuis sa naissance et en particulier depuis son entrée au Couvent comme postulante, novice, jeune sœur et professe. Et puis… dans ses “périples” intéressants : Madagascar de 1976 à 1993, Roumanie depuis 1993 où elle continue sa mission auprès des enfants et adolescents de Casa Speranza. Une partie de Madagascar a répondu par la présence des sœurs malgaches, et la Roumanie a vu autour d’elle des adolescents qui lui sont très affectionnés.
Après la très belle messe concélébrée par trois prêtres et présidée par Monseigneur Lovignana, une réception a été offerte dans la cour intérieure du couvent et un repas amical partagé aux réfectoires des sœurs a terminé cette fête. Un gâteau à cinq étages a couronné le tout. Pendant le repas des danses et discours ne manquaient pas.
Sr Nicoletta dans son discours a su relever de façon sympathique l’essentiel de la vie de sr Marisa, en voici quelques extraits :
C’était le cinquième jour de la création. Le Seigneur de la vie continue sans cesse son œuvre […] Mais il pensait toujours à son chef-d’œuvre : l’homme et la femme. Il avait déjà pensé au cheval, au bœuf […] Il fallait donc autre chose, un animal fidèle, sur qui on peut compter jusqu’au fond et qu’il soit en même temps joyeux et compagnon de jeu. Le Seigneur de la vie a déjà pensé quel pourrait être le compagnon idéal pour chacun. Voilà : à qui confier ce splendide berger roumain dit “mioritico” des Carpates? C’est un grand et gros chien mais rassure-toi! Il a un tempérament équilibré. (Originaire de la Roumanie, depuis des siècles il est employé comme chien-berger, son nom dérive de “miorita” qui signifie “agneau”. Il garde les troupeaux, mais plus encore qu’aux brebis il est très lié à son maître, il est très affectionné à ses enfants vers lesquels il a beaucoup de patience et une extrême compréhension. C’est un être loyal et fiable, comme dit les légendes locales, il peut même affronter des êtres plus grands que lui tels les loups et les ours, pourvu de défendre ses maîtres et ses petits maîtres.) (À suivre)
Le Seigneur a toute suite pensé à Sœur Marisa. Mais pourquoi donc ? Vous vous demandez. Le Seigneur de la vie a d’avance préparer sa personne et les vicissitudes de sa vie. Elle était parmi ceux qui l’avaient découvert encore jeunes avec l’enthousiasme et le courage typique du jeune âge, et en plus avec la détermination qui l’a toujours caractérisée, elle avait décidé de lui consacrer sa vie, à Lui et à tous ceux pour qui Il a un amour de prédilection, les pauvres, les petits, les marginaux et les laissés-pour-compte. Alors elle a accueilli avec joie la proposition des supérieures de la faire étudier comme infirmière. Son premier poste de travail était la Maternité, toutefois depuis le noviciat quand la mission de Madagascar était ouverte, elle a toujours rêvé d’y aller. En 1976, son rêve devient réalité, et elle se trouvait jusqu’en 1993 dans le dispensaire d’Ihazolava ! Là une longue file de malades - enfants et adultes -attendait devant le dispensaire depuis le matin, même avant la première lueur du jour. Son travail ne se limitait pas à guérir les maladies et à distribuer des médicaments, mais elle doit aussi écouter les histoires de chacun et essayer de comprendre les situations pour y appliquer une thérapie avec les paroles et le conseils qui portent réconfort et soutien. Souvent le dimanche elle part en tournée avec les consœurs dans les villages les plus éloignés pour porter la Parole de Dieu là où le curé n’arrive pas à rejoindre… et c’est là encore qu’elle aperçoit des personnes nécessiteuses de soin mais qui n’arrivent au dispensaire d’Ihazolava. De là lui vient une idée géniale : ouvrir un petit dispensaire à Ambatobe, où elle s’y rend une fois par semaine.
Mais ce qui a plus retenu son attention ce sont les enfants. Beaucoup d’entr’eux, en effet, sont sous-alimentés, décalcifiés et avec de carence grave de vitamines… Voilà qu’elle organisait pour eux un séjour à la mer… et puis la tuberculose sévit : il ne suffisait pas de distribuer les médicaments mais il faut arrêter la contagion et nourrir convenablement les malades. Alors elle s’élançait dans d’autres idées géniales : elle ajoutait des chambres dans la maison pour accueillir ces petits afin de les soigner, les nourrir, elle rendait les chambres accueillantes en les illustrant avec des dessins tirés des fables.
Les années passent et la voilà à Aosta lors d’un chapitre général en 1993, ici arrivait ce qu’elle n’aurait jamais imaginé : on lui demandait de partir pour une nouvelle mission, en Roumanie. Il s’agit donc de renoncer à tout ce qu’elle avait construit jusqu’alors, toutefois Marisa acceptait en étant fidèle à son vœu d’obéissance et confiante dans son Seigneur qui lui ouvrira de nouvelles routes. Les débuts étaient vraiment très difficiles, dans un pays qui sort à peine d’une dure dictature, et les étrangers sont regardés avec méfiance et il manque surtout le volontariat. La réalité pourtant était en train de changer : les enfants fuyaient les orphelinats et se renversaient dans les rues. Mais comment réussir à organiser quelque chose et comment les aider ?
En un certain moment, la Providence vient en aide : grâce à des Roumains que l’on connaissait et qui avaient compris que l’intention des sœurs étaient sincère, c’est ainsi que naît l’Association Casa Speranza de laquelle sr Marisa est la présidente. Les enfants commençaient à venir…
Et l’histoire continue encore aujourd’hui même si la maison a changé de visage, elle est peuplée désormais plutôt d’adolescents que de bébés. Sœur Marisa comme le berger “mioritico” doit défendre ses petits, non plus contre des loups et ours, mais contre une bureaucratie qui est souvent aveugle, incapable d’aller au-delà de la lettre, contre une corruption encore répandue… La vie n’est pas facile et Marisa a dû se construire une carapace qui lui fait apparaître un peu “teutonique”. Mais sous cette dure carapace on trouve une grande capacité de tendresse qu’elle garde pour les enfants avec une exigence de se conformer aux règles indispensables pour vivre ensemble et construire ainsi un avenir. Le premier souci de Marisa c’est que ses enfants trouvent une place dans la vie et c’est la prière qu’elle adresse tous les jours à son Seigneur. C’est justement dans la prière quotidienne qu’elle puise la force pour aller de l’avant dans la foi et dans les œuvres après des enfants.
La grande joie éprouvée lors du jubilé de sœur Marisa s’est aussi amplifiée à la rénovation des vœux de sœur Manuella Lattion.
-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: Arial; color: #222222; -webkit-text-stroke-width: initial; -webkit-text-stroke-color: #222222;">Nous l’accompagnons avec nos prières pour que son intimité avec le Seigneur augmente toujours plus dans sa marche vers ses 50 ans de jubilé… et outre.
Suore di San Giuseppe in Aosta
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